La Primaire populaire est à l’image de la gauche : un peu perdue, toujours en haleine. «On ose et au pire ça marche», résume Mathilde Imer, porte-parole de la Primaire populaire avec Samuel Grybowski, tous deux en conférence de presse ce samedi à Paris. C’est un jour important pour ce mouvement citoyen qui s’est donné pour ambition d’unir la gauche pour la présidentielle, avec l’annonce des sept candidats sur la ligne de départ.
Parmi eux, les «poids lourds» de la gauche pour 2022, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Christiane Taubira. Mais aussi des quasi-inconnues : la militante écologiste Anna Agueb-Porterie et l’experte de la santé Charlotte Marchandise. Sans oublier l’eurodéputé et militant écologiste Pierre Larrouturou qui vient d’achever une grève de la faim placée sous le signe de l’union qui aura duré une semaine. Les trois premiers rejettent en bloc la «Primaire pop». Peu importe, d’autant plus depuis que Christiane Taubira a choisi de jouer le jeu. Les électeurs voteront du 27 au 30 janvier, sur le principe du jugement majoritaire, en notant chaque candidat.
Ajouter de la division à la division ?
«On n’a pas l’habitude de voir autant de caméras», début