Menu
Libération
C'est pas gagné

L’après-Jacob à LR, une difficulté de plus pour Macron

Article réservé aux abonnés
Avec l’élection d’Olivier Marleix à la tête de son groupe à l’Assemblée, LR devrait durcir un peu plus son intransigeance envers le chef de l’Etat et son gouvernement. La longue vacance de sa direction ne facilitera pas, non plus, les contacts avec l’Elysée et Matignon.
Le président des Républicains, Christian Jacob, le 19 juin à Paris. (Corentin Fohlen/Libération)
publié le 22 juin 2022 à 17h03

Emmanuel Macron et Les Républicains finiront-ils par s’entendre ? Ce serait prodige, tant le parti de droite enchaîne depuis trois jours les postures maximalistes, conditionnant son appui à la reprise intégrale de son propre projet – même si moins d’électeurs que jamais l’ont soutenu lors des scrutins présidentiel et législatifs.

Mercredi, les 61 députés LR et apparentés ont envoyé un nouveau signe d’intransigeance en portant à leur tête l’élu d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix. Celui-ci, qui avait déjà postulé pour le poste en 2019, a recueilli 40 voix contre 20 à son concurrent Julien Dive (un bulletin blanc). Aucun des deux hommes n’était favorable à un rapprochement avec le camp présidentiel mais c’est Marleix, 51 ans, qui exprime son anti-macronisme dans les termes les plus virulents.

Ligne droitière

Cet ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, au profil technique, accuse notamment le chef de l’Etat d’avoir profité d’un «pacte de corruption» dans