«Le dictateur Poutine ne doit pas dicter le rythme démocratique.» Si la petite musique veut que la campagne présidentielle soit gelée par l’invasion russe en Ukraine, Patrick Kanner, le patron des socialistes au Sénat, ne veut pas l’entendre. «Pour Hidalgo, la campagne continue. On ne lui fera pas ce cadeau [à Poutine, ndlr]», insistait-il jeudi soir au rassemblement en soutien au peuple ukrainien, place de la République à Paris. On le retrouve sous une nuée de drapeaux PS, qui contrastent dans une foule parsemée de jaune et bleu – les couleurs de l’Ukraine – réunie pour protester contre «Poutine, dictateur», selon la formule désormais consacrée.
Agendas maintenus
Si Hidalgo a annulé hier son déplacement, elle reprend du service ce vendredi en invitant la crise dans sa propre campagne, allant à la rencontre de membres de la diaspora ukrainienne (à la place d’une visite sur la sécurité initialement prévue avec Bernard Cazeneuve). Mais samedi, elle tiendra bien son meeting à Bordeaux. Comme