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Chez Pol

Le camp Hidalgo ne veut pas laisser Poutine dicter la campagne présidentielle

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Les roses veulent continuer de faire campagne pour éviter que la présidentielle soit gelée par la guerre en Ukraine. Avec l’espoir que Macron ne profite pas (trop) de sa tenue de chef de guerre.

Anne Hidalgo, lors d'une manifestation organisée par l'Union des Ukrainiens de France, jeudi à Paris. (thomas coex/AFP)
ParChez Pol
Nina Jackowski
Publié le 25/02/2022 à 11h47

«Le dictateur Poutine ne doit pas dicter le rythme démocratique.» Si la petite musique veut que la campagne présidentielle soit gelée par l’invasion russe en Ukraine, Patrick Kanner, le patron des socialistes au Sénat, ne veut pas l’entendre. «Pour Hidalgo, la campagne continue. On ne lui fera pas ce cadeau [à Poutine, ndlr]», insistait-il jeudi soir au rassemblement en soutien au peuple ukrainien, place de la République à Paris. On le retrouve sous une nuée de drapeaux PS, qui contrastent dans une foule parsemée de jaune et bleu – les couleurs de l’Ukraine – réunie pour protester contre «Poutine, dictateur», selon la formule désormais consacrée.

Agendas maintenus

Si Hidalgo a annulé hier son déplacement, elle reprend du service ce vendredi en invitant la crise dans sa propre campagne, allant à la rencontre de membres de la diaspora ukrainienne (à la place d’une visite sur la sécurité initialement prévue avec Bernard Cazeneuve). Mais samedi, elle tiendra bien son meeting à Bordeaux. Comme