Le numéro 2 du Rassemblement national (RN) à l’Assemblée est un habitué des mensonges lancés à l’antenne avec aplomb. Mi-octobre, Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, affirmait par exemple sur la matinale de France Info que Marine Le Pen avait «rompu» avec Frédéric Chatillon et Axel Loustau, deux vieux amis de la patronne du RN, anciennes figures du Groupe union défense (GUD), un groupuscule d’extrême droite violent, fascisant et antisémite qu’ils continuent de parrainer aujourd’hui. C’est faux. Le Pen a bien menacé Chatillon de rompre s’il participait à une manifestation néofasciste prévue en mai prochain. Mais elle n’a en rien coupé les ponts et la société de communication dont son ami est actionnaire, e-Politic, reste le principal prestataire du RN pour les élections européennes, comme l’assumait avant l’été le directeur de campagne Alexandre Loubet.
Dimanche 22 octobre, sur LCI, Tanguy a récidivé. Soutenant carrément que «le GUD est u