Le drapeau bleu aux étoiles flottera ce week-end du 7 et 8 octobre sur Bordeaux, où les militants et cadres de Renaissance se réunissent pour leur «campus européen». Si le rendez-vous n’a pas officiellement vocation à lancer la campagne pour les élections du 9 juin 2024, l’idée est d’afficher le credo pro-européen du camp présidentiel, qui doit notamment écouter ce samedi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
La majorité – qui doit faire liste commune avec le Modem et Horizons comme en 2019, et espère accueillir de nouveaux partenaires tel l’UDI – ne se presse pas, en revanche, pour choisir son chef de file. Lors du précédent scrutin, c’est Nathalie Loiseau qui avait mené la liste. Les macronistes, arrivés seconds juste derrière le RN, avaient envoyé autant d’eurodéputés que le parti d’extrême droite (23 chacun). Mais le choix de l’alors ministre chargée des Affaires européennes n’avait pas été une franche réussite : Loiseau avait multiplié les bourdes et vu ressortir des archives une candidature, durant ses études, sur la liste d’un syndicat d’extrême droite. Personne n’imagine aujourd’hui que l’eurodéputée, passée chez Horizons, puisse rejouer les premiers r