Baisser la tête le temps de laisser passer le grain… et reprendre tranquillement son chemin quand la tempête s’est éloignée. Au Rassemblement national (RN), ce genre de retraite stratégique est devenue une méthode. On l’a vu avec l’affaire Grégoire de Fournas, ce député de la Gironde auteur de la sortie xénophobe : «Qu’il retourne en Afrique», la semaine dernière dans l’hémicycle. Au lieu d’assumer la saillie et de faire bloc autour de l’élu, le RN a discrètement «démissionné» le gêneur des instances où il devait siéger (conseil national, bureau national) et lui a retiré sa promotion au porte-parolat. Courageux.
Même méthode avec la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Dans une interview au Journal du dimanche de cette semaine, où elle déclare entre autres qu’en cas de victoire à des nouvelles élections après une éventuelle dissolution, elle ne briguera pas le poste de Première ministre, Marine Le