Un grand bond en arrière. Peu de nouveautés, ce jeudi 12 octobre à l’Assemblée, où le Rassemblement national défend ses propositions de loi à l’occasion de sa niche parlementaire. Comme en janvier, le groupe de Marine Le Pen est bien seul pour espérer faire adopter un texte, face à des oppositions parlementaires pourtant peu mobilisées. Isolés, les rapporteurs des différents textes ne bombent pas le torse, préférant retirer des textes vidés de leur substance avant les votes finaux. Une façon, pour eux, de mieux surjouer l’ostracisme les visant. «En allant à l’encontre de la volonté des Français, vous êtes nos meilleurs agents électoraux», se targue ainsi Bryan Masson, rapporteur d’un texte visant à «suspendre les allocations familiales pour les parents d’enfants criminels ou délinquants».
Au mur dressé devant eux, le RN répond «sectarisme», éraflant le refus de ses opposants de soutenir des textes a priori consensuels, du moins déjà portés par un autre groupe – une marque de fabrique de la boutique mariniste. Surtout, le parti d’extrême droite profite de l’actualité au Proche-Orient pour inverser la vapeur de la diabolisation et égrati