Qui l’a commandé et avec quelle sournoise intention ? Qui l’a peut-être vu et sciemment laissé passer ? Enfin : à qui profite le crime ? Toutes ces questions doivent tarauder le sommeil de Marine Le Pen. Depuis une grosse semaine, elle a appris la parution imminente d’un sondage monstre, réalisé sur un échantillon de près de 10 000 personnes, qui ne la testait même pas au second tour de la prochaine présidentielle… à la différence de Jordan Bardella, ce fameux «atout» dont elle espère n’avoir pas à user «plus tôt qu’il n’est nécessaire», selon ses propres mots après sa condamnation.
L’enquête est bien sortie, ce lundi 5 mai, et n’a pas fini d’agacer la patronne du RN : finalement testée, en catastrophe, la semaine dernière, sur un panel bien plus restreint de 1 838 personnes, Le Pen fait moins bien que son dauphin, et perdrait à 48 % face à Edouard Philippe quand Bardella, lui, jouerait à touche touche avec l’ancien Premier ministre (50 % chacun). Il n’en fallait pas plus, pour que Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, dénonce, lundi matin sur Europe 1 «de viles manœuvres contre la c