Menu
Libération
Election

Législative partielle dans le Tarn-et-Garonne : l’extrême droite compte sur le coup de pouce de Bruno Retailleau

Réservé aux abonnés

Droite extrême et socialistes s’affronteront au second tour du scrutin le dimanche 12 octobre à Montauban, dans le fief de la députée déchue Brigitte Barèges. Le PS espère récupérer cette ancienne circonscription qu’il tenait jusqu’en 2024.

Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR rallié au RN dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne, à Montauban le 8 octobre 2025. (Patricia Huchot-Boissier/Abaca)
ParStéphane Thépot
correspondant à Toulouse
Publié le 10/10/2025 à 18h07

Les 5 495 électeurs qui avaient voté pour le candidat LR, Bernard Pécou (17,55 %), au premier tour de la législative partielle vont-ils, en leur âme et conscience, ce dimanche 12 octobre, faire «barrage»… ou aller aux champignons dans les bois du Tarn-et-Garonne ? Mais barrage à qui ? A droite, l’idée même de s’opposer publiquement au candidat UDR allié au RN Pierre-Henri Carbonnel, choisi par l’ex-maire de Montauban, Brigitte Barèges, pour lui succéder dans cette première circonscription du département et siéger ensuite au sein du petit groupe des députés d’Eric Ciotti ne semble même pas traverser les esprits. «Pas une voix pour la gauche», a tranché Brun