S’il avait su, Jean-Noël Barrot aurait peut-être hésité avant de proposer à Gérald Darmanin de venir participer à sa campagne. Car, samedi dernier, la présence, à Versailles, du ministre de l’Intérieur a conféré une tournure particulière à ce qui n’aurait dû n’être qu’une simple réunion publique. Au milieu des quelques dizaines de militants du Modem ou de Renaissance, venus soutenir l’actuel ministre délégué à la Transition numérique, en lice dans une législative partielle dans la deuxième circonscription des Yvelines, des membres du collectif Ibiza, vêtus de tee-shirts floqués de l’expression «ça va bien se passer» (lancée par Darmanin à la journaliste de BFM Apolline de Malherbe) étaient là pour lui organiser un comité d’accueil. «Je voulais vraiment vous remercier pour votre action sur les violences faites aux femmes. Moi je fais comme vous, une pipe contre un service», lui lâche, ironique, un jeune homme en allusion aux plaintes pour viol (classées sans suite par la justice) déposées contre l’ex-élu LR par plusieurs femmes. A ce moment-là, le destin électoral du centriste et économiste de formation Jean-Noël Barrot semb
Match retour
Législative partielle: dans les Yvelines, le ministre Jean-Noël Barrot bat le rappel à droite
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Bruno Le Maire et Jean-Noël Barrot à Versailles, jeudi. (Denis Allard/Libération)
par Sacha Nelken
publié le 30 septembre 2022 à 17h48
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