Depuis le début de la campagne des législatives, Libération a documenté dans plusieurs enquêtes les propos racistes, antisémites et complotistes tenus ou relayés sur les réseaux sociaux par des candidats du Rassemblement national. Mais aussi ceux que le parti lepéniste a investis malgré un passé particulièrement radical ou des liens avec le pire de la mouvance groupusculaire. Celle-là même avec laquelle le RN assure avoir rompu les ponts.

Ces personnalités, si elles étaient élues, représenteraient le parti à l’Assemblée nationale, et seraient amenées à faire les lois si Jordan Bardella entrait à Matignon. Les voici tous localisés sur une carte du territoire, accablante pour un parti qui prétend avoir rompu avec ses outrances passées. Pour chacun des cas mentionnés, Libé a sollicité la réaction de l’intéressé(e) quand nous disposions de ses coordonnées, et à défaut de la fédération locale du RN ainsi que de la direction du parti. Sans réponse, à de très rares exceptions près.

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