Le téléphone de Graig Monetti a «sauté». Mardi après-midi, l’écran ne parvient plus à rafraîchir les notifications. Depuis que ce candidat Horizons a annoncé son maintien, des milliers de messages sont parvenus sur ses réseaux sociaux. Et ça continue. «Il y a des “bonjour Monsieur”. Et il y aussi des “on va tuer ta femme”», rapporte-t-il. C’est quoi ces manières ? C’est ça la vie politique française ?» Tous demandent son retrait. Une pétition a même été lancée. Dimanche 30 juin, Graig Monetti est arrivé troisième avec 22,79 % des suffrages dans la première circonscription des Alpes-Maritimes. C’est ici qu’Eric Ciotti tente de conserver son siège de député dans une alliance avec le Rassemblement national, caracolant en tête au premier tour avec 41,04 % des voix, loin devant le candidat insoumis du Nouveau Front populaire, Olivier Salerno, à 26,62 %. Bon troisième, Monetti reste. «Je suis entré en campagne pour proposer autre chose que les extrêmes. Ça m’oblige, dit-il. Le seul en capacité, c’est moi.» Il file vers la triangulaire.
Décryptage
Graig Monetti s’est rendu à la préfecture à l’ouverture. Mardi dès 9