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Quatre nuances de triangulaire (1/4)

Législatives à Nice : contre Ciotti, Graig Monetti risque l’élection de… Ciotti

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Elections législatives 2024dossier
Arrivé troisième au premier tour du scrutin législatif le 30 juin, le poulain d’Estrosi a refusé de se désister au profit du candidat insoumis du Nouveau Front populaire, assurant au patron des Républicains sa réélection.
Graig Monetti à Nice, le 2 juillet 2024. (Laurent Carré/Divergence)
par Mathilde Frénois, correspondante à Nice
publié le 4 juillet 2024 à 8h02

Le téléphone de Graig Monetti a «sauté». Mardi après-midi, l’écran ne parvient plus à rafraîchir les notifications. Depuis que ce candidat Horizons a annoncé son maintien, des milliers de messages sont parvenus sur ses réseaux sociaux. Et ça continue. «Il y a des “bonjour Monsieur”. Et il y aussi des “on va tuer ta femme”», rapporte-t-il. C’est quoi ces manières ? C’est ça la vie politique française ?» Tous demandent son retrait. Une pétition a même été lancée. Dimanche 30 juin, Graig Monetti est arrivé troisième avec 22,79 % des suffrages dans la première circonscription des Alpes-Maritimes. C’est ici qu’Eric Ciotti tente de conserver son siège de député dans une alliance avec le Rassemblement national, caracolant en tête au premier tour avec 41,04 % des voix, loin devant le candidat insoumis du Nouveau Front populaire, Olivier Salerno, à 26,62 %. Bon troisième, Monetti reste. «Je suis entré en campagne pour proposer autre chose que les extrêmes. Ça m’oblige, dit-il. Le seul en capacité, c’est moi.» Il file vers la triangulaire.

Graig Monetti s’est rendu à la préfecture à l’ouverture. Mardi dès 9