Un événement rare s’est produit mardi après-midi dans le nord de Paris, devant un café de Simplon : un citoyen a encensé un journaliste. Le miracle est arrivé lorsqu’un habitant du quartier, prénommé Mourad, est tombé par hasard sur Aymeric Caron, candidat aux législatives de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la 18e circonscription de la capitale : «Il n’y a plus beaucoup de journalistes, ils sont tous à la botte, explique le local. Mais lui, c’est un vrai, qui fait ses propres analyses, qui développe ses arguments et qui est un peu provocateur. Les adversaires essaient de l’enfermer dans des pièges, comme sur l’histoire du permis de voter, mais il ne se laisse pas faire.» En face, l’ex-chroniqueur de Laurent Ruquier dans On n’est pas couché s’efforce d’accueillir le compliment avec modestie.
Analyse
Aymeric Caron a de bonnes chances d’être élu député dimanche à l’occasion du second tour des élections législatives. Au premier, il a recueilli 45,05% des suffrages exprimés, nettement devant le sortant, Pierre-Yves Bournazel, qui concourt pour la majorité présidentielle (35,57 %). «C’était mon objectif de faire 45%