Comme tous les Français, eux aussi ont été pris de court par l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et la convocation d’élections législatives anticipées dimanche soir. Les maires des communes rurales n’avaient pas encore enlevé les (très) nombreux panneaux électoraux installés pour les européennes du 9 juin qu’un autre scrutin était annoncé. Pas de répit. Les dimanches 30 juin et 7 juillet, ils seront à nouveau sollicités pour organiser de nouvelles élections dans leurs communes. Et ceci en un temps record. «Depuis sa tour d’ivoire, je ne sais pas si Macron a pensé à toute l’organisation que ça engendre pour les maires pour les trois semaines à venir, à tous les tenants et les aboutissants de l’organisation d’élections législatives en un temps si resserré. Je suis dépité», houspille le coprésident des maires ruraux de Loire-Atlantique Roch Chéraud.
D’abord, les échéances estivales de ces élections soudaines bousculent les maires. «Ce sera le début des vacances d’été, nos secrétaires de mairie seront en vacances, alors que c