Menu
Libération
Scrutin

Législatives anticipées : «Je ne sais pas si Macron a pensé à toute l’organisation que cela engendre pour les maires»

Article réservé aux abonnés
Pénurie d’assesseurs, absence des salariés de mairie, locaux non disponibles pour servir de bureau de vote… Les maires des communes rurales s’inquiètent de l’organisation du scrutin en un temps si resserré et en pleine période estivale.
La décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale et d'organiser des élections législatives «dans un délai inédit» suscite l'inquiétude des maires, a alerté lundi l'Association des maires de France (AMF). (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 11 juin 2024 à 19h31

Comme tous les Français, eux aussi ont été pris de court par l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et la convocation d’élections législatives anticipées dimanche soir. Les maires des communes rurales n’avaient pas encore enlevé les (très) nombreux panneaux électoraux installés pour les européennes du 9 juin qu’un autre scrutin était annoncé. Pas de répit. Les dimanches 30 juin et 7 juillet, ils seront à nouveau sollicités pour organiser de nouvelles élections dans leurs communes. Et ceci en un temps record. «Depuis sa tour d’ivoire, je ne sais pas si Macron a pensé à toute l’organisation que ça engendre pour les maires pour les trois semaines à venir, à tous les tenants et les aboutissants de l’organisation d’élections législatives en un temps si resserré. Je suis dépité», houspille le coprésident des maires ruraux de Loire-Atlantique Roch Chéraud.

D’abord, les échéances estivales de ces élections soudaines bousculent les maires. «Ce sera le début des vacances d’été, nos secrétaires de mairie seront en vacances, alors que c