Ce n’est pas encore la guerre, mais l’heure est à creuser sa tranchée, empiler les sacs de sable et couronner le tout de fil barbelé. Bref, à défendre son territoire. Aux quatre coins de la France, des députés de La République en marche (LREM) observent avec méfiance l’implantation d’Horizons, le nouveau parti d’Edouard Philippe. Ils craignent que des maires ex-LR de leur circonscription, aujourd’hui soutiens de la presque-candidature d’Emmanuel Macron, mais surtout de celle de Philippe en 2027, ne leur fassent la peau aux élections législatives de juin. «Globalement, le système s’est un peu tendu, reconnaît un dirigeant macroniste. On va négocier. Tout ça est normal.»
A Nice, «c’est Christian Estrosi qui arbitrera»
La situation est pleine de non-dits. Officiellement, la priorité est la réélection de Macron. Les candidats de la majorité aux législatives ne seront désignés qu’après le second tour de l’élection présidentielle, c’est-à-dire après le 24 avril. Tout