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Législatives : crainte d’une «guerre civile», haro sur «les élites»… les gros sabots de Macron pour désamorcer «la colère»

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Invité du podcast «Génération do it yourself», le chef de l’Etat a de nouveau justifié son choix de dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyé une nouvelle fois dos-à-dos les oppositions qualifiées d’«extrêmes» qui disent avoir «des solutions plus rapides».
Emmanuel Macron à l'Elysée le 24 juin 2024. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 24 juin 2024 à 21h26

Difficile de contenir un rire nerveux, deux semaines après la dissolution hasardeuse de l’Assemblée nationale. «Génération do it yourself», le podcast dont Emmanuel Macron est l’invité d’honneur de l’épisode diffusé ce lundi à 18 heures, se présente comme «le podcast des personnes qui ont fait le grand saut». Et quel saut dans le vide, alors que les sondages prévoient un rétrécissement sévère des troupes du chef de l’Etat le 7 juillet.

Pendant un peu moins de deux heures d’une conversation intimiste au micro de l’entrepreneur Mathieu Stefani, Emmanuel Macron oscille entre éclats de lucidité et sommets de déni. Ravi de cette «conversation apaisée, directe», face à un animateur trop heureux d’être là pour oser une question incisive, le Président tente de désamorcer la colère des Français à son endroit avant le premier tour des élections législatives. Et qu’importe si son Premier ministre, Gabriel Attal, et ses alliés Edouard Philippe et François Bayrou aimeraient le voir plus discret. Sans aller jusqu’à reconvoquer