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Dissidence

Législatives: en Occitanie, l’échec du pari socialiste de Carole Delga

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La présidente de la région, cheffe de file de la fronde anti-Mélenchon au sein du PS, échoue à qualifier ses dissidents pour le second tour. Un seul sur les trois à avoir survécu au premier tour a une réelle chance de l’emporter, dans une circonscription déjà acquise aux socialistes.
Le candidat dissident PS du Lot Rémi Branco (éliminé au premier tour) et la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, à Arcambal le 7 mai. (Valentine Chapuis/AFP)
par Stéphane Thépot, correspondant à Toulouse
publié le 13 juin 2022 à 13h40

La présidente socialiste de la région Occitanie a perdu son pari. Cheffe de file des «non-soumis» à l’accord de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) signé avec La France insoumise, Carole Delga n’a pas ménagé ses efforts pour aller soutenir les candidats socialistes entrés en dissidence depuis un mois. Sur la quinzaine de candidatures opposées aux investitures officielles de l’union de la gauche dans la vaste région qui va de la Méditerranée au Massif central, trois seulement ont survécu au premier tour. Et un seul candidat a de réelles chances de siéger à l’Assemblée nationale : David Taupiac, conseiller régional et maire de Saint-Clar dans le Gers, successeur désigné de la députée PS Gisèle Biémouret, qui ne se représentait pas. La circonscription était réservée au PS dans l’accord national négocié entre LFI et ses alliés, mais l’élu gascon a préféré rejeter l’investiture Nupes. «Etre élu avec la Nupes serait pour moi plus grave que de perdre avec mes valeurs», avait déclaré au Monde. Taupiac, qui s’est mis en congé du PS pour éviter d’être exclu, bascule en tête (24,1 %) dans la circonscription de l’A