Quoi de plus agréable que de prononcer un discours devant un parterre conquis ? C’est un rituel de campagne et c’est bon pour le moral. Christian Estrosi n’est pas candidat aux élections législatives. Mais en ce soir de mai, il disserte en réunion publique. Beaucoup d’introspection, un peu de présomption. «Les moments les plus heureux, quand on aime faire de la politique, c’est les campagnes électorales, déclame le maire de Nice. Ce qu’il y a de plus beau, c’est d’aller à la rencontre des autres, de convaincre, de partager, de transmettre sa foi, ses convictions, sa passion, son empathie.» Et sa ligne politique. Si Estrosi ne brigue pas un siège de député, il participe activement à l’élection. Ce soir-là, il fait campagne pour son poulain, Graig Monetti. Et début avril, il choisissait ses candidats. Dans le sud-est, les barons de la droite – transfuges passés de LR à la majorité présidentielle, par le biais de Horizons, la formation fondée par Edouard Philippe, pour Estrosi et Falco – tentent de reprendre la main sur des circonscriptions perdues. Soit parce qu’ils ont v
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Législatives: en Paca, les barons de la droite en ordre de marche
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Le maire de Nice, Christian Estrosi, et le candidat de la première circonscription des Alpes-Maritimes, Graig Monetti, à Nice, le 13 mai. (Laurent Carré/Libération)
publié le 24 mai 2022 à 18h47
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