La droite est en sursis. Les Républicains se comptent pour mieux partir au combat. Ils sont cent, cent députés à vouloir conserver leurs sièges pour assurer la survie du parti après une présidentielle catastrophique. «On resquille ou on meurt !» s’alarme l’un d’eux. Pour lui, ce sera un succès si LR sauve la moitié de ses députés. Le vice-président du parti, Olivier Marleix, se veut plus enthousiaste : «On ne fera pas le même score que Valérie Pécresse [4,8%], c’est une élection plus locale. Le résultat sera d’une centaine de députés avec des pertes et des conquêtes.»
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Depuis 2017, les plus optimistes se consolent en se comparant avec leur rival historique, le Parti socialiste. La droite aurait réussi à garder une certaine allure en incarnant la première force d’opposition, alors que les roses ont plongé avec leur petite trentaine de députés. Des LR, plus lucides, ont désormais une crainte : connaître le même