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A la barre

Législatives à Lille : la dissidente Amy Bah autorisée à utiliser la mention «Nouveau Front populaire» par la justice

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Elections législatives 2024dossier
La candidate féministe a été confortée ce jeudi 20 juin par le tribunal administratif de Lille : elle pourra continuer d’utiliser le nom du Nouveau Front populaire sur ses affiches de campagne. Aurélien Le Coq, le candidat investi par LFI dans la 1re circonscription du Nord, avait contesté cette mention.
La candidate aux législatives Amy Bah, le 17 juin 2024 à Lille. (Sameer Al-Doumy/AFP)
par Clémence de Blasi
publié le 20 juin 2024 à 14h57
(mis à jour le 20 juin 2024 à 16h18)

A Lille, ce jeudi 20 juin au matin, dans le quartier populaire de Wazemmes, le visage souriant d’Amy Bah, juriste de 27 ans, est encore le seul à s’afficher sur les panneaux électoraux. La candidate dissidente de gauche, présidente du comité lillois de l’association féministe Nous Toutes, a décidé lundi 17 juin de maintenir sa candidature en dépit du retrait, qu’elle réclamait de longue date, d’Adrien Quatennens, député LFI sortant de la 1re circonscription du Nord condamné pour des violences conjugales.

Dès le lendemain, Aurélien Le Coq, le candidat investi par La France insoumise (LFI) pour le remplacer, saisissait le tribunal administratif de Lille afin d’empêcher Amy Bah d’utiliser toute mention du Nouveau Front populaire dans son matériel de propagande électorale (tracts, affiches…). Il a vu sa requête rejetée ce jeudi après-midi par l’instance. «Le juge des référés […] a conclu qu’en l’espèce, et compte