Pour l’éducation, l’environnement, la justice, le soutien à l’Ukraine, l’immigration, les droits des femmes, les médias, les finances publiques, la police, la cohésion européenne, l’arrivée d’un gouvernement d’extrême droite présente des dangers majeurs, au vu des intentions affichées par le parti de Marine Le Pen. Petit florilège.
Education
«Par nature xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’école publique», alertait l’intersyndicale éducation le 4 juillet. L’étude des propositions du Rassemblement national (RN) donne en effet à voir la vision réactionnaire de son projet politique éducatif. Au-delà d’un intérêt certain pour les vêtements – poursuite des expérimentations sur le port de l’uniforme ; interdiction de porter un voile pour les accompagnatrices de sorties scolaires –, le parti de Jordan Bardella, qui souhaite un «big bang de l’autorité» à l’école, entend s’occuper à sa manière des enfants et ados dits «perturbateurs». Outre l’instauration de «peines planchers dans les conseils disciplinaires» et la suspension des allocations familiales et des bourses scolaires «en cas de perturbations graves et répétées», le RN veut envoyer dans des centres «spécialisés» les élèves déjà exclus deux fois durant leur scolarité. Le tout jusqu’à leurs 16 ans et «sans possibilité de retour vers un établissement normal», comme l’