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Reportage

Législatives partielles à Grenoble : autour de Lyes Louffok, une rare unité de la gauche

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Investi par LFI avec le soutien des principales composantes du NFP, le porte-parole de la cause des enfants placés tente de mobiliser les électeurs avant le premier tour dimanche dans la première circonscription de l’Isère.
A Grenoble mercredi soir, étaient réunis Lyes Louffok candidat du NFP aux législatives partielles, Marianne Maximi députée LFI (de dos) et Laurence Rossignol pour une réunion de campagne en vue du scrutin dimanche. (Pablo Chignard/Libération)
publié le 9 janvier 2025 à 16h40

Il y avait du beau monde, mercredi 8 janvier au soir, à la Maison du tourisme de Grenoble. Une salle comble, plus de 150 personnes venues écouter Lyes Louffok, candidat La France insoumise pour le Nouveau Front populaire aux élections législatives dans la première circonscription de l’Isère, discourir sur la politique de l’enfance. Le cheval de bataille de cet ancien enfant placé, devenu éducateur spécialisé et porte-parole de la cause des enfants dans les médias. A quatre jours du premier tour de scrutin, qui se tiendra le dimanche, avant un probable second tour une semaine plus tard, deux parlementaires étaient venues lui apporter leur soutien : Marianne Maximi, députée LFI du Puy-de-Dôme, elle aussi éducatrice spécialisée de formation et Laurence Rossignol, sénatrice et ancienne ministre des Familles sous la présidence Hollande. Une socialiste, ancienne camarade de courant de Jean-Luc Mélenchon dans les années 90 et aujourd’hui souvent opposée aux insoumis.

Mais à Grenoble, toutes les principales composantes de l’union des gauches se sont rangées derrière le militant associatif de 30 ans. Ce n’était pas gagné, à l’heure des affrontements réguliers entre les directions nationales de c