Ce dimanche 16 juin, dans le XIe arrondissement parisien, l’ambiance est encore électrisée par le passage tonitruant de la pride radicale entre République et Nation, quand arrive Clément Beaune. En jeans et baskets, il installe tables et tracts devant l’église Saint-Ambroise où l’attend sa garde rapprochée. Au loin, des drapeaux palestiniens, LGBT et anarchistes flottent dans les fumigènes multicolores, au son des tambours et des sifflets. «Moi je fais la pride tous les ans, mais la “pride radicale”, entre Gaza et les insoumis, non merci», affirme l’ancien ministre à l’Europe, puis aux Transports. Celui qui avait emporté de justesse, en 2022, la VIIe circonscription de Paris contre l’avocate Caroline Mécary (Nupes) affronte cette fois Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris et investi par le Nouveau Front populaire. «Ce ne sera pas facile mais je suis déterminé et optimiste», affirme ce macroniste qui a été, comme tout le monde, pris de court le 9 juin par la décision du Président
Reportage
Législatives : en campagne avec Clément Beaune, «j’ai hésité à me représenter, mais je devais aller au combat»
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L'ancien ministre des Transports Clément Beaune à Paris, le 14 février 2024. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 16 juin 2024 à 20h23
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