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Libération
Course gagnée

Législatives: pour Delphine Batho, et de quatre dans les Deux-Sèvres

L’ancienne ministre de l’Ecologie sous François Hollande décroche un quatrième mandat à l’Assemblée nationale. Elle devrait être l’une des figures de la Nupes dans l’hémicycle.
Delphine Batho avant un meeting de Yannick Jadot pendant la présidentielle, à Paris, le 27 mars. (Véro Martin/Hans Lucas. AFP)
publié le 19 juin 2022 à 20h23

Pas de surprise dans la 2e circonscription des Deux-Sèvres, qui fut celle de Ségolène Royal : Delphine Batho, ex-ministre de l’Ecologie de François Hollande, recueille 57,88 % des voix au second tour des élections législatives. Dans cette circonscription, elle faisait face à une adhérente du Modem, Cécilia Rochefort. Cette éditrice de presse novice en politique, qui concourait pour la majorité présidentielle, obtient 42,12 % des suffrages.

Delphine Batho décroche un quatrième mandat consécutif à l’Assemblée nationale, sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Avec sa connaissance de l’hémicycle, son expérience de la vie publique et son caractère déterminé, elle a tout pour devenir l’une des têtes d’affiche de la nouvelle opposition parlementaire de gauche.

Consultez notre moteur de recherche pour retrouver les résultats de ce second tour des élections législatives.

Formée au Parti socialiste, Delphine Batho l’a quitté en 2018, après avoir rejoint le camp des frondeurs sous le quinquennat Hollande. Elle avait été débarquée de son poste de ministre de l’Ecologie après avoir critiqué les maigres moyens budgétaires et le manque d’ambition environnementale de la politique suivie par l’ex-chef de l’Etat. Dirigeante du petit parti Génération Ecologie, dont elle est la coordinatrice nationale, elle avait été candidate à la primaire écologiste en septembre 2021 : elle était arrivée en troisième position de cette élection interne, très près de la qualification pour le second. Lors de cette campagne, elle avait tenu un discours très construit sur la nécessité de la «décroissance» face aux périls du changement climatique et aux menaces sur la biodiversité. A l’élection présidentielle, elle avait ensuite soutenu Yannick Jadot, dont elle était la porte-parole.