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Petits nouveaux

Législatives : qui sont les nouveaux députés de gauche issus de la société civile ?

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Le Nouveau Front populaire occupera (au moins) 178 sièges dans la nouvelle Assemblée nationale. Parmi la cinquantaine de nouveaux élus, une partie d’entre eux sont issus de la société civile et vont découvrir le Palais-Bourbon.
Le nouveau député LFI Raphaël Arnault, accueilli par Sébastien Delogu et Antoine Léaument, à l'Assemblée nationale à Paris ce mardi 9 juillet. (Denis Allard/Libération)
par Damien Dole, Noa Jacquet, Eléna Roney et Pauline Moullot
publié le 9 juillet 2024 à 15h47

A ceux qui pensent encore qu’il faut être un professionnel de la politique pour s’investir dans le débat parlementaire, la composition de la nouvelle Assemblée nationale leur donne tort. Parmi les 178 élus sous l’étiquette Nouveau Front populaire le 7 juillet, quelques-uns n’étaient pas (ou peu) en politique avant cette campagne éclair : architecte, étudiant, professeur, militant antifasciste, et d’autres aux profils variés, feront leurs premiers pas au Palais-Bourbon cette semaine. Libération esquisse le portrait de douze d’entre-eux.

Hugo Prévost, étudiant

Il a fait tomber un «gros». A 24 ans, Hugo Prévost a renversé dimanche un des piliers du parti présidentiel dans son fief de Grenoble : l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran. Rattaché à La France insoumise, le jeune étudiant, bientôt titulaire d’un master en économie à l’Université Sorbonne-Paris-Nord, se prévaut d’un parcours militant de syndicaliste déjà complet. Elu au Crous Grenoble-Alpes de 2018 à 2021, il devient ensuite porte-parole du syndicat l’Union étudiante en avril 2023. En parallèle, il est engagé au sein de l’association Génération Précarité, dont il est président jusqu’en 2021. A l’image d’autres ex-syndicalistes lycéens ou étudi