Il y a quelques semaines, Christiane Taubira et ses équipes envisageaient forcément différemment la période post-Primaire populaire. Chez l’ancienne garde des Sceaux, on imaginait que la victoire promise au processus citoyen permettrait de véritablement lancer sa campagne et d’enclencher une dynamique suffisante pour creuser l’écart dans les sondages avec certains de ses concurrents à gauche.
Mais dix jours plus tard, rien de tout cela ne s’est produit. Le «moment Taubira» n’a pas eu lieu et l’ex-députée de Guyane est engluée avec ses petits camarades au fin fond des enquêtes d’opinion (autour de 4%). Pour autant, il est «hors de question» d’abandonner soufflent pour l’instant ses proches. L’heure est à la relance. Et pour cela, la candidate a choisi la Seine-Saint-Denis. Ce département où au lendemain de l’annonce de sa potentielle candidature, en décembre, elle avait été accueillie comme une rock star.
Mercredi dans le 93, Taubira est venue rendre hommage aux quartiers populaires. A Montreuil d’abord, l’ancienne ministre rencontre l’association Amitiés tous solidaires qui «mène des actions de terrains au pr