Trois présidentielles (perdues) et toujours cette gestion hasardeuse… Le compte de campagne de Marine Le Pen pour le scrutin de 2022 n’aura pas fait exception. La candidate d’extrême droite a été celle avec le plus grand montant cumulé de «réformations» par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, la CNCCFP, chargée d’approuver, rejeter ou réformer les recettes et dépenses des candidats et d’arrêter le montant du remboursement versé par l’Etat. En décembre, l’instance a retoqué plus de 820 000 euros présentés par le RN comme des dépenses de campagne. Sans être des «irrégularités» d’un point de vue juridique, leur «caractère électoral n’apparaît pas démontré», soit par manque de justifications comptables, estime l’instance, soit en raison de leur nature. Pour Marine Le Pen, cela «aboutit à une réduction nette du remboursement de l’Etat d’environ 155 000 euros» d’argent public, précise la CNCCFP. Là encore, il s’agit de la plus forte «réduction» de tous les candidats à la présidentielle de 2022.
Ses comptes validés in fine, la candidate s’est quand même vue rembourser la somme de 10 220 842 euros par l’Etat. Elle a pu, dans la foul