Branle-bas de combat. Face au danger de voir l’extrême droite sortir en tête des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, syndicats professionnels et étudiants, associations féministes, organisations politiques du Nouveau Front populaire, ONG, mais aussi fonctionnaires, artistes, soignants, universitaires, avocats, sportifs et stars des réseaux sociaux se mobilisent.

Ce week-end du 22 et 23 juin, des manifestations sont organisées partout en France à l’appel des organisations féministes et de l’intersyndicale (CFDT, CGT, UNSA, Solidaires, FSU). La CGT, Alertes féministes et la Ligue des droits de l’homme cartographient les rassemblements. Par ailleurs, la CGT «lance d’ores et déjà un appel à de nouvelles mobilisations et grèves jeudi 27 juin». Libé vous guide pour trouver les dates, les horaires et lieux de rendez-vous dans la plupart des grandes villes du pays.

Le rendez-vous parisien est donné dimanche 23 juin à 14 h 30. Le cortège s’élancera évidemment de la symbolique place de la République – alors qu’un parti héritier des ennemis du républicanisme est aux portes du pouvoir. Plus de 200 associations (Fondation des femmes, Planning familial, #Noustoutes, LDH…), d’ONG (Oxfam, France Terre d’Asile…) et de syndicats (CFDT, CGT, UNSA, Solidaires, FSU et CNT) appellent à «une grande manif féministe» pour dénoncer le «féminisme de façade» de l’extrême droite, et le «véritable danger qu’elle représente» pour les droits des femmes. Les manifestants se dirigeront vers la place de la Nation pour lancer une «alerte féministe» avec des sifflets.

La manifestation féministe marseillaise se tiendra le dimanche 23 juin, à partir de 10 h 30, sur le Vieux-Port. Par ailleurs, la CGT appelle déjà une manifestation le jeudi 27 juin, à 11 heures, sur la place Félix Baret, dans le VIe arrondissement de la cité phocéenne.

Un peu plus au nord, deux manifestations sont également organisées à Aix-en-Provence. D’abord, le samedi 22 juin à 14 heures sur la place de la Rotonde. Ensuite, le jeudi 27 juin, à 10 h 30, au niveau du cours Mirabeau à côté de la fontaine de la Rotonde.

A Lyon, le rassemblement syndical et féministe aura lieu le dimanche 23 juin, rendez-vous à 15 heures sur la place des Terreaux, dans le premier arrondissement de la ville. Sur X, la CGT de l’école normale supérieure (ENS) de Lyon appelle à un «raz-de-marée populaire et féministe» contre l’extrême droite.

Contre l’extrême droite, les Toulousaines et les Toulousains se rassemblent pour une manif féministe dimanche 23 juin à 11 heures à la sortie du Jean Jaurès, au croisement des lignes A et B du métro.

Dans le coin, d’autres rassemblements sont aussi organisés. D’abord à Agen, à 14 heures le samedi 22 juin sur la place Jasmin, et le même jour à Montauban, à 11 heures au kiosque à musique de l’allée de Mortarieu. Le jeudi 27 juin, à 18 heures, rendez-vous à Moissac sur la place de la Liberté, et à Castelsarrasin au 5 place de la Liberté.

La manifestation féministe de Nice se tient le dimanche 23 juin à 16 heures, sur la place Île de Beauté, à côté du port de la ville. La veille, deux autres manifs sont organisées sur la Côte d’Azur, que ce soit à Cannes, le samedi 22 juin, à 10 heures sur le parvis de la gare SNCF, et à Grasse, le samedi 22 juin à 10 heures également, au Jardin des plantes, sur le boulevard Fragonard.

Le rassemblement nantais est organisé comme d’habitude au niveau du miroir d’eau, square Élisa-Mercœur, en face au château des ducs de Bretagne, le samedi 22 juin à 14 heures. La CGT de l’enseignement privé des pays de la Loire liste sur Facebook les rendez-vous déjà acté dans la région, appelant à continuer à «mettre la pression pour un front populaire uni pour le progrès social».

Les manifestants montpellierains se réunissent le samedi 22 juin à 11 heures sur la place Henri Krasucki pour la manifestation féministe. L’appel «l’inter-orga féministe à rejoindre le rassemblement antifasciste» est cosigné par dix-sept syndicats, partis et associations locales. Il précise aussi que la «mobilisation a pour but de dénoncer l’expédition punitive perpétrée par une dizaine d’individus du Bloc montpelliérain (groupuscule néonazi local) lors de la fête de fanfares» le 1er juin.

En Alsace, les Strasbourgeoises et Strasbourgeois se retrouvent dimanche 23 juin à 15 heures pour une manifestation féministe organisée place Kléber, au centre-ville. Sur X, la CGT Educ’action d’Alsace met en avant «les femmes en première ligne contre l’extrême droite.» L’appel au rassemblement est signé entre autres par la Jeune Garde de Strasbourg, le Planning familial 67, Action antifasciste Strasbourg, ainsi que les Ecologistes, le NPA, et les Jeunes insoumis de la ville.

Dans le chef-lieu de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde, la manifestation féministe contre l’extrême droite se fera le dimanche 23 juin à 14 heures. Rendez-vous Place de la Victoire, où la manifestation du 11 juin avait rassemblé de nombreux jeunes.

Le cortège féministe contre l’extrême droite dans la plus grande ville du Nord se rejoint dimanche 23 juin à 14 h 30, à Porte de Paris. La manifestation est organisée par la section locale de la Ligue des droits de l’homme.

Comme la semaine dernière, le rendez-vous rennais pour la manifestation féministe et antifasciste est donné sur l’esplanade Charles de Gaulle, dimanche 23 juin à 15 heures.

Les organisateurs du rassemblement féministe angevin donne rendez-vous le dimanche 23 juin à 14 heures sur la place du Ralliement.

En Auvergne la manifestation féministe est organisée le dimanche 23 juin, à 11 heures, sur la place des Salins.

Le rassemblement à Tours est prévu le dimanche 23 juin à 15 heures sur la place Jean Jaurès.

Dans le Vaucluse, l’intersyndicale locale (CGT, Solidaires, FSU, Unsa) a annoncé la manifestation contre l’extrême droite pour samedi 22 juin à 14 heures. Le départ est donné au niveau de la cité administrative d’Avignon.