Dur dur de lâcher le pouvoir. En sortant un nouveau livre (Affronter, Stock) où il règle quelques comptes et fait plusieurs propositions dans le débat présidentiel, François Hollande rappelle qu’il n’a pas pris sa retraite politique. Mieux, s’il a loué, mercredi matin sur France Inter, les mérites d’Anne Hidalgo, «une femme toute de sang-froid, de détermination et de ténacité», il fait comprendre qu’il reste dans les parages socialistes si, dans quelques mois, la maire de Paris décidait de lâcher son aventure présidentielle. En refusant de confirmer, dans une interview au Parisien, qu’il ne «sera pas candidat» en 2022 et en précisant que oui, «il y a une candidature au Parti socialiste [qui] est celle d’Anne Hidalgo», mais en y ajoutant l’adverbe «aujourd’hui», l’ancien chef de l’Etat rejoint donc d’anciens prédécesseurs – Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d’Estaing – qui ont esquissé ou tenté de revenir à l’Elysée, sans y arriver.
Première condamnation
Le premier avait assuré – juré craché – qu’il se retirerait de la «vie politique» s’il était battu en 2012. «Si les Franç