Au tour de Manon Aubry d’entrer dans la danse. Après les écologistes il y a plusieurs mois déjà, les macronistes et le Rassemblement national, les insoumis organisent ce samedi à Villepinte (Seine-Saint-Denis) leur «convention», synonyme de lancement de campagne pour les européennes. Outre les traditionnels discours des cadres et de la cheffe de file, est notamment attendue l’annonce des deux derniers candidats de la liste, présentés comme des «surprises» par la direction de LFI. «Ce qui joue c’est : est-ce qu’on continue cette marche vers le chaos ou est-ce qu’on se donne la force de tout changer ?» résume Manon Aubry auprès de Libé.
Vous avez milité pour une liste unique, mais vos divisions apparaissent déjà sur l’Ukraine, le sujet numéro 1 de ce début de campagne. L’union était-elle seulement possible ?
Je continue à croire que c’était le chemin le plus court vers la victoire. On a face à nous une extrême droite donnée à 30 % dans les sondages. L’après-Macron commence le 9 juin. L’enjeu, c’est l’alternative qu’on propose. Tourner le dos aujourd’hui au programme de la Nupes est irresponsable et je salue les députés écologistes Damien Carême ou Aurélien Taché qui ont fait le choix de la cohérence et de l’unité en nous rejoignant. Les électeurs auront finalement le choix : faire vivre la Nupes en votant pour ma liste ou encourager les diviseurs.
Le sujet ukrainien ne montre-t-il pas que vous avez des divergences indépassables sur certains sujets c