Alerte rouge pour Marie Toussaint. Dans plusieurs enquêtes d’opinion, la liste des écologistes qu’elle mène dans cette élection européenne ne navigue pas très loin de la barre des 5 % des intentions de vote. Dimanche, si elle venait à tomber en dessous, les écolos français disparaîtraient du Parlement de Strasbourg. Ce serait une première depuis… quarante ans. Sous la bannière d’Europe Ecologie-les Verts, ils avaient pourtant obtenu plus de 13 % des voix en 2019. Le «risque» est «bien présent dans [son] esprit», affirme la candidate à Libération. La juriste de formation tente de convaincre qu’au vu de l’avancement du dérèglement climatique, seuls les écologistes peuvent porter des mesures pour agir efficacement. Selon elle, le vote écolo «est finalement le seul vote utile de cette élection».

Les écologistes ont souvent présenté un collectif sur leurs affiches électorales aux européennes. Pourquoi êtes-vous seule cette année ?

C’était déjà le cas en 2019. Mais durant toute cette campagne, nous avons mis en avant notre collectif, la richesse et la diversité de notre liste qui rassemble toutes les voix de l’écologie. Nous avons sur notre liste Priscillia Ludosky, une des initiatrices du mouvement des gilets jaunes ; Amine Kessaci, des quartiers Nord de Marseille ; Benoît Biteau, u