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Libération
Municipales 2026

Martine Vassal, candidate de la droite et du centre à la mairie de Marseille

La présidente divers droite du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence a officialisé dans la soirée de samedi 13 septembre sa candidature aux municipales 2026.

Martine Vassal, présidente divers droite du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, le 5 mai 2025 à Marseille. (Miguel Medina /AFP)
Publié le 14/09/2025 à 8h48

Martine Vassal, présidente divers droite du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence, a annoncé samedi 13 septembre au soir sa candidature aux municipales de la deuxième ville de France, qui avait basculé à gauche en 2020. «Marseille je t’aime et je serai candidate aux élections municipales», a-t-elle déclaré en clôture d’une manifestation politique locale qui réunissait des mouvements de droite et du centre devant quelques centaines de personnes.

«Nous sommes prêts à reprendre cette ville aux mains de cette gauche» qu’elle qualifie «d’islamo-gauchiste» et qui, selon elle, «dilapide l’argent». En 2020, le Printemps marseillais, union de la gauche, écologiste et citoyenne, avait réussi à ravir la ville à la droite, après vingt-cinq ans de règne de Jean-Claude Gaudin (LR).

«Aujourd’hui c’est un jour particulier parce qu’il y a six ans je me lançais dans la bataille des municipales et c’est vrai qu’à l’époque les choses étaient bien différentes et il nous manquait un phénomène fédérateur, cette union», a souligné Martine Vassal.

Symbole s’il en fallait de cette union travaillée depuis plus d’un an : les présences de l’ex-secrétaire d’Etat et proche du couple Macron Sabrina Agresti-Roubache et de la sénatrice Les Républicains des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer. «C’est comme dans un couple : on n’est pas toujours d’accord sur tout mais l’important c’est de construire ensemble», a-t-elle lancé.

«On ne peut gagner que si on additionne», avait lancé à la tribune juste avant le président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier.

Point chaud

Dessinant déjà ses propositions, l’ex-cheffe d’entreprise âgée de 63 ans a fait de la sécurité et de l’économie ses priorités. Dans un discours très droitier, cette ex-LR qui se présente désormais comme divers droite a estimé qu’«on peut être attaché à l’ordre, au respect à l’autorité sans être d’extrême droite».

Avant de promettre, si elle était élue en mars 2026, un arrêté anti-mendicité, le renforcement de la police municipale et de la vidéoprotection.

Marseille sera un point chaud des municipales où le maire divers gauche sortant, Benoît Payan, n’a pas encore annoncé officiellement ses intentions. Elle est donc la deuxième candidate sérieuse, et la première femme, à se lancer dans la course après le député Rassemblement national des Bouches-du-Rhône, Franck Allisio.