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Mélenchon: «Au second tour, ça sera moi ou l’extrême droite»

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Lors d’une conférence de presse ce mercredi à son QG de campagne, le candidat de La France insoumise a de nouveau défendu ses positions sur la guerre en Ukraine. Ses proches s’affichent confiants alors que le «trou de souris» pour accéder au second tour reste visible.
Adrien Quatennens, Jean-Luc Mélenchon, Clémence Guette et Manuel Bompard en conférence de presse, à Paris, le 9 mars 2022. (Corentin Fohlen/Libération)
publié le 9 mars 2022 à 20h04

Une ambiance dans une campagne se mesure (parfois) aux détails. Des mots ou une attitude. Mercredi après-midi : Jean-Luc Mélenchon se pointe en conférence de presse dans son quartier général à Paris. Le candidat se place derrière son pupitre. La veste est noire et la cravate rouge. Basique. Il se lance dans un long monologue pour décrypter la situation actuelle. La guerre ? Jean-Luc Mélenchon demande un lieu de débat : «Il n’y a plus de session à l’Assemblée nationale, plus de questions au gouvernement au Sénat, et les décisions sont prises en Conseil de défense. Macron a les pleins pouvoirs pour faire ce qu’il veut quand il veut. C’est un danger démocratique.» Les détails sont ailleurs. On y reviendra. Jean-Luc Mélenchon avance avec une étiquette dans le dos. Plusieurs têtes à gauche (Yannick Jadot, Anne Hidalgo, François Hollande, etc.) le classent dans le camp de Vladimir Poutine. Il refuse de répondre aux attaques. Pas question de jouer dans «le bac à sable», dit-il.

Les insoumis tentent de se tenir à l’écart des attaques mais pas du sujet. Quelques minutes avant la conférence de presse, on a déjeuné avec le directe