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Mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille : une proposition de loi pour changer de régime

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Élections municipales 2026dossier
Le texte, dont l’examen en commission débute le 2 avril à l’Assemblée, suscite de fortes oppositions un an avant les municipales.
Le maire de Marseille, Benoît Payan avec le président de la République italienne, Sergio Mattarella, à l'hôtel de ville de Marseille, le 5 février 2025. (Julie Gazzoti/Hans Lucas. AFP)
publié le 12 mars 2025 à 5h40

Partis à Matignon le 3 février pour un déjeuner de la dernière chance, les députés Renaissance David Amiel et Sylvain Maillard, venus défendre la réforme du mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, ne pensaient pas empocher la mise si facilement. Quelques jours auparavant, Emmanuel Macron avait touché un mot à son Premier ministre de l’opportunité de réviser le régime spécifique de ces trois métropoles. François Bayrou, convaincu sur le fond, puisqu’il porte l’idée dans ses programmes depuis 2002, a dit banco. Le temps presse, à un an des élections municipales de 2026. Un créneau a été trouvé au chausse-pied dans l’agenda de l’Assemblée et la proposition de loi des macronistes parisiens doit être examinée en commission le 2 avril. Divine surprise pour Sylvain Maillard qui pousse depuis deux ans pour «le retour des trois villes au droit commun» et fustige la règle actuelle dite «PLM», fixée «par Gaston Defferre en 1982 pour gagner Marseille».

Sur le papier, tout paraît simple comme un slogan. «Un Parisien (un Lyonnais ou un Marseillais) = une voix», clament les partisans de la réforme. Dans les trois plus grandes villes de France, ces électeurs votent pour leurs conseillers d’arrondissement ou de secteur. Une partie d’entre eux siège au conseil municipal et élit le maire. L’idée, pour l’avenir, serait de voter pour le conseil d’arrondissement ou de secteur d’une part, et pour le conseil municipal d’autre part,