On le sentait venir depuis quelques semaines : Najat Vallaud-Belkacem a confirmé ce week-end dans la presse sa candidature à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’ancienne ministre de l’Education nationale de François Hollande de 2014 à 2017 et ex-porte-parole du gouvernement Ayrault l’a annoncé samedi dans un entretien aux trois grands quotidiens de la région, le Dauphiné libéré, la Montagne et le Progrès : elle sera en juin (le vote aura lieu les 13 et 20 juin) à la tête d’une liste socialiste soutenue par le Parti radical de gauche, Cap écologie et la Gauche républicaine et sociale. Donc sans Europe Ecologie-les Verts (EE-LV).
«Vieux baron»
Tant pis pour la belle ambition d’une union rose-verte dès le premier tour pour espérer faire vaciller Laurent Wauquiez, qui avait permis à la droite d’empocher cette grande région en 2015 alors que les socialistes étaient jusqu’ici aux affaires. Il y a encore trois semaines dans le Journal du dimanche, Vallaud-Belkacem disait vouloir mettre sur pied un «laboratoire d’union» de la gauche à l’occasion des élections régionales. De fait, malgré des «efforts considérables», aux dires de la socialiste, les discussions n’ont pas abouti avec EE-LV, qui, fort de ses récentes victoires municipales à Lyon, Grenoble, Chambéry et Annecy, part de son côté avec une liste menée p