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Nicolas Dupont-Aignan: le chauffeur de monsieur était surtout celui de madame

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L’homme se déplace beaucoup en voiture. En témoigne ses deux abonnements de taxis G7 : l’un pour ses fonctions parlementaires, l’autre pour son parti, Debout la France, en plus du chauffeur payé par le mouvement… qui est très occupé par les déplacements de la femme du député, souvent en vadrouille.
Nicolas Dupont-Aignan, candidat à sa réélection dans l'Essonne pour les législatives, en avril 2012. (Bertrand Langlois/AFP)
publié le 10 juin 2022 à 11h09

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Si vous voulez faire plaisir à Nicolas Dupont-Aignan au mois de juin, vous pouvez vous acheter Où va le pognon ?, son meilleur bouquin, sorti en 2021. Sinon, vous pouvez le réélire une sixième fois de suite député de l’Essonne. Il continuera ainsi à dépenser une partie de sa dotation matérielle en frais de taxis, cette enveloppe plafonnée à 18 950 euros par an, à laquelle ont droit tous les élus au Palais-Bourbon. L’homme se déplace beaucoup en voiture. Il dispose d’ailleurs de deux abonnements de taxis G7 : un de député et un pour son parti, Debout la France (DLF). Etonnant, puisqu’il a déjà un chauffeur, payé par le mouvement 2 200 euros par mois, plus 770 euros de location de véhicule, sans compter le carburant. Ce qu’il y a, c’est que le chauffeur n’est pas toujours disponible : il est souvent en vadrouille avec la femme du député, Valérie. Elle n’est pas élue et n’a aucune fonction chez DLF, à peine a-t-elle été quelques années l’attachée parlementaire de son mari, mais elle aussi aime beaucoup la voiture, quand elle a besoin de faire une course, de rentrer au domicile conjugal dans le Ve arrondissement de Paris, ou de déplacer un meuble…

Cette vieille habitude durerait depuis des années, racontent plusieurs sources : déjà, quand Dupont-Aignan était maire