Des meetings masqués ? Oui. Respectant la même jauge que pour les salles de spectacles ? Peut-être. Avec pass vaccinal demandé à l’entrée ? Pas forcément. La campagne électorale qui reprend en cette rentrée sera la troisième sous Covid après les municipales de 2020 et les régionales et départementales de 2021. Sauf qu’une présidentielle, ce n’est pas un scrutin local où les plus gros rassemblements se font – au mieux – dans un palais des congrès avec moins de 2 000 personnes.
Et même si les mobilisations se font de plus en plus via les réseaux sociaux, les meetings présidentiels, avec toute la force symbolique du nombre, restent une arme importante pour certains candidats, soucieux d’afficher à la télé et en une des journaux leur «dynamique» de campagne. Remplir la place de la République, celle de la Bastille, Bercy, des zéniths ou les parcs des expositions de la porte de Versailles et du Bourget sera-t-il encore possible en 2022 ? En théorie, oui.
Garde-fous du Conseil constitutionnel
Lundi dernier, alors qu’il venait d’annoncer le rétablissement de jauges (2 000 personnes en intérieur et 5 000 en extérieur) pour les concerts et les événements sportifs, le