Certains diront que c’est une «revanche» des «appareils politiques» sur les «militants locaux». Un nouvel épisode des «méchants» professionnels de la politique contre les «gentils» citoyens engagés. Que la «pression» de Paris sur Jean-Laurent Félizia et certains de ses colistiers aura finalement poussé la tête de liste d’une gauche en partie unie en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) à annoncer, lundi, qu’il retirait ses listes du second tour des élections régionales devant le risque de victoire, dimanche, du Rassemblement national de Thierry Mariani. L’élu municipal du Lavandou (Var) a appelé à voter pour son concurrent de droite, Renaud Muselier, et choisi, comme Christophe Castaner il y a six ans lorsqu’il était encore au Parti socialiste, d’appliquer la formule du «désistement républicain» pour éviter qu’une collectivité de 5 millions d’habitants bascule à l’extrême droite. Disons-le comme on le pense : Jean-Laurent Félizia a pris la bonne décision.
On entend les arguments de ceux qui poussaient pour le maintien. Le score de Mariani (36,3 %) est moins important que celui de Marion