Certes, la ligne officielle du Rassemblement national n’est pas climatosceptique. En revanche, moult déclarations individuelles le sont. Aujourd’hui encore, des candidats nient ouvertement le changement climatique et la responsabilité des activités humaines dans ce drame. La liste n’est pas exhaustive mais, par exemple, Ivanka Dimitrova, qui brigue une circonscription en Seine-et-Marne, assure sur X (anciennement Twitter) qu’il ne faut pas avoir «peur» d’un «hypothétique réchauffement climatique».
«Rien ne prouve l’effet de serre du CO2»
Hervé de Lépinau, réélu dans le Vaucluse dès le premier tour, est convaincu que «deux degrés de moins [de température planétaire] ne changera rien à l’affaire». Guillaume Bigot, candidat dans le Territoire de Belfort, clame que «rien ne prouve l’effet de serre du CO2». Sans compter Grégoire de Fournas, représentant du parti d’extrême droite en Gironde, qui multiplie depuis plusieurs années les commentaires goguenards (et ignorants) face à la réalité des dérèglements en cours. «Le réchauffement climatique… #neigeauprintemps», raille-t-il, par exemple, à propos d’une vidéo de vignes bordelaises sous la neige prise en mars 2020<