La métaphore était trop belle pour s’en passer. Saint-Martin-Vésubie, village posé au pied des cimes du Mercantour, a été ravagé par la tempête Alex en octobre 2020. Un torrent en furie et, en une nuit, dix personnes disparues et 150 maisons détruites dans cette commune des Alpes-Maritimes. «II est à l’image de la France que nous voulons relever. Il a été mis à genou, et aujourd’hui, il est debout, compare Valérie Pécresse. Oui la France a été abîmée, oui la France est mal en point, oui la France est en train être déclassée, divisée, fracturée, mais elle peut se relever.» Pour son premier déplacement de candidate à la présidentielle, Valérie Pécresse a choisi le village d’origine d’Eric Ciotti, finaliste surprise la semaine dernière du congrès organisé par son parti Les Républicains (LR).
«Un premier déplacement de campagne présidentielle, c’est un choix lourd, qui doit être plein de symboles», dit-elle. Surtout quand, le même Ciotti, la veille, lui a mis