Si l’après Macron a commencé le soir de la réélection du président de la République, la dissolution ratée de juin 2024 a précipité les préparatifs des aspirants à la succession du président de la République au sein d’un «bloc central» de moins en moins «socle commun». Entre un Edouard Philippe déjà candidat, un Gabriel Attal disposant des clés de la maison Renaissance, un Gérald Darmanin qui fait prospérer sa petite boutique et un Bruno Retailleau auquel Beauvau et sa prise de LR donnent une stature nouvelle, et qui rêve d’un «retour de la droite», ils sont au moins quatre, dans ce camp-là, à patienter dans le box des prétendants à 2027. Revue d’effectifs à moins de deux ans de la présidentielle.
Edouard Philippe : un favori qui doit gérer la distance
Peut-on amadouer l’électeur avec un programme au vinaigre, en lui collant sous le nez le Prix de nos mensonges ? Pari osé d’Edouard Philippe, homme «en colère» et en promo pour la sortie de son livre, venu mercredi réveiller l’auditeur de France Inter en vantant les mérites d’une Margaret Thatcher qui a su redresser l’Angleterre à coups de trique. Un grand élu Horizons est pris d’un doute : «Il ne faut pas vendre