De quoi vont-ils donc parler ? Pas moins de quatre débats télévisés vont réunir, en novembre, les candidats à l’investiture du parti Les Républicains (LR). Réunir plutôt qu’opposer, assure-t-on : soucieux de rompre avec le climat venimeux de la primaire de 2016, les concurrents ont juré de rester bons amis. Sur le fond aussi, l’ambiance est consensuelle. Bien qu’encore lacunaires, leurs programmes dessinent, à quelques nuances près, un large accord sur la sécurité, l’immigration, les retraites, la décentralisation, l’Europe ou encore la question énergétique.
Cette concorde serait tout à l’avantage de la droite : «Vous n’entendez plus de questions sur la ligne des Républicains, ce sujet est tranché», s’est félicité le président de LR, Christian Jacob. Et le pacte de non-agression doit faciliter l’unification des équipes après l’élection du candidat par les adhérents du parti, début décembre. «Mais paradoxalement, ça nous empêche peut-être aussi de monter, remarque un député. Cela peut participer à une forme de désintérêt. Les gens ne donnent pas de prime à la politesse aujourd’hui. Ils disent qu’ils détestent nous voir nous chamailler, mais ils sont quatre millions à regarder Zemmour contre Mélenchon», fin septembre sur BFMTV.
«Sur-mesure»
L’une des rares controverses, pour le moment, a porté sur les effectif