La fête de l’Humanité commence toujours de la même manière : un déjeuner entre le Secrétaire national communiste et la presse. Les nouveautés ? Les rouges conjuguent La France insoumise au passé et Fabien Roussel est candidat à la présidentielle. La question de l’alliance avec Jean-Luc Mélenchon – qui sera représenté ce week-end par des députés insoumis – ne s’invite même plus à table. Les communistes jurent la main sur le cœur qu’ils ne s’arrêteront pas en route. La présidentielle, jusqu’au bout. Fabien Roussel a le sourire. Il présente les têtes qui vont jouer un rôle dans les mois à venir. Ian Brossat, adjoint communiste d’Hidalgo à la mairie de Paris, est dans les parages avec sa casquette de directeur de campagne.
«Il parle à tout le monde»
Pas question de jouer aux petits. Les rouges espèrent créer la surprise (ils ne décollent pas du tout dans les sondages pour le moment). La gauche est-elle divisée avec la multiplication des candidatures ? Que nenni répond le candidat. «La gauche n’est pas divisée, elle est diverse. Aujourd’hui, peu importe qu’on soit un ou cinq… A la fin, ça ne fait pas le compte. Nous devons tous parler à nos électeurs, aux classes populaires et aux abstentionnistes pour les faire revenir vers nous», dit-il. Fabien Roussel n’hésite pas à s’emparer des questions sécuritaires et migratoires pour ne pas laisser le champ à la droite et son extrême.
La stratégie est en place : le communiste va se balader dans le pays pour rencontrer les militant