Le Rassemblement national pousse ses plus stridents cris d’orfraie, mais ne censurera pas d’entrée de jeu le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu. «Le Président tire la dernière cartouche du macronisme, bunkérisé avec son petit carré de fidèles. Après les inéluctables futures élections législatives, le Premier ministre s’appellera Jordan Bardella», a réagi Marine Le Pen aussitôt connue la nomination de l’ancien ministre des Armées. «Comment un fidèle du Président pourrait-il rompre avec la politique qu’il conduit depuis huit ans ?» a fait mine de s’interroger, dans le même temps, Jordan Bardella. Avant d’exposer la ligne de conduite de son mouvement pour la suite : «Nous jugerons – sans illusion – le nouveau Premier ministre sur pièces, à ses actes, à ses orientations pour donner un budget à la France, et ce à l’aune de nos lignes rouges. Nous sommes à sa disposition pour les lui rappeler, au nom des millions de Français qui attendent et espèrent une alternance», a-t-il édicté.
Il s’en tient ainsi à la ligne de crête suivie par le RN depui