Ils cherchent toujours la bonne recette. Celle qui permettrait de faire advenir le «nouveau monde» dans celui de collectivités locales si imperméables à cette «fin du clivage droite-gauche» tant rêvée par certains responsables de la majorité. Pour ces élections régionales et départementales, les dernières avant le basculement dans la campagne présidentielle, les stratèges de La République en marche (LREM) ont bien compris qu’ils vont, comme aux municipales de 2020, devoir se contenter des seconds rôles. Qu’il sera difficile, face à des partis historiques bien implantés dans ces assemblées, de faire de ces scrutins une étape «victorieuse» vers leur deuxième «marche» présidentielle. L’an dernier, l’échec avait été encore plus cuisant qu’attendu : aucune grande ville gagnée à part la conservation du Havre par Edouard Philippe (qui n’a pas sa carte à LREM), la perte de Lyon, la relégation aux rôles de troisième ou quatrième choix dans d’autres villes, à Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux… Cette année, aucun département n’est mentionné par les états-majors. Une seule région est visée : le Centre-Val-de-Loire qu’espère conquérir le ministre des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau. Un Modem. On a connu plus ambitieux…
Incarner le «dépassement»
Ce passage électoral obligé doit donc permettre, au moins, de solidifier les fondations de la future «maison commune» censée abriter la candidature d’Emmanuel Macron en 2022. Pour cela, les différentes formations qui composent la majorité seront présente