Métempsychose d’un poulain en dauphin. Mardi 12 novembre au soir, veille du jour de réquisitoire des représentants du parquet au procès du Rassemblement national (RN), où Marine Le Pen risque la condamnation à l’inéligibilité, Jordan Bardella donnait rendez-vous à sa cour au Westin Paris, un hôtel voisin de la place Vendôme, pour la soirée de lancement de son autobiographie, Ce que je cherche (Fayard). Petits fours et champagne pour l’un, litanie des peines requises pour l’autre, accompagnée de ses vingt-cinq coprévenus au tribunal judiciaire de Paris.
La différence de fortune entre les deux têtes du parti d’extrême droite saute suffisamment aux yeux pour humecter les babines de ceux qui n’ont jamais digéré la suzeraineté de la double finaliste à la présidentielle sur l’extrême droite française. A commencer par Pascal Praud, animateur sur CNews, q