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Justice

Pour Marine Le Pen, l’ombre de l’inéligibilité et d’une succession anticipée

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Alors que la triple candidate à la présidentielle risque la peine d’inéligibilité dans le cadre du procès des assistants fictifs du RN, élus et membres du parti d’extrême droite surjouent la prudence quant à l’éventualité d’une candidature de Bardella en 2027.
Marine Le Pen et Louis Aliot au Palais de justice de Paris, le jour des réquisitoires du procès des assistants parlementaires européens du RN, le 13 novembre 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 13 novembre 2024 à 18h20

Métempsychose d’un poulain en dauphin. Mardi 12 novembre au soir, veille du jour de réquisitoire des représentants du parquet au procès du Rassemblement national (RN), où Marine Le Pen risque la condamnation à l’inéligibilité, Jordan Bardella donnait rendez-vous à sa cour au Westin Paris, un hôtel voisin de la place Vendôme, pour la soirée de lancement de son autobiographie, Ce que je cherche (Fayard). Petits fours et champagne pour l’un, litanie des peines requises pour l’autre, accompagnée de ses vingt-cinq coprévenus au tribunal judiciaire de Paris.

La différence de fortune entre les deux têtes du parti d’extrême droite saute suffisamment aux yeux pour humecter les babines de ceux qui n’ont jamais digéré la suzeraineté de la double finaliste à la présidentielle sur l’extrême droite française. A commencer par Pascal Praud, animateur sur CNews, q