Elles étaient toutes là. A la marche climat de samedi dernier, sept figures de la génération climat défilaient en ordre dispersé, mais se retrouvaient sur leur choix : aucune n’a affiché son soutien à Yannick Jadot. Cinq d’entre elles ont préféré porter la candidature de Jean-Luc Mélenchon, à l’instar d’Hugo Viel, collaborateur du député écologiste Matthieu Orphelin. Maquillage doré et sweat à capuche violet, l’activiste Camille Etienne a refusé de se prononcer, sauf pour inciter à voter pour l’écologie, donc à gauche. Il y a tout pile un an, ce «club des 7» manifestait chaque jour devant l’Assemblée nationale pour interpeller les députés sur la loi climat. Certains nous l’avouent : ils préféraient Jadot, «candidat naturel de l’écologie politique» mais, «vu l’urgence», ils ont fait le choix du «mieux placé». Le résultat du candidat EE-LV à la présidentielle leur aura donné raison, atterrissant à 4,6 % des voix, contre 22 % pour Mélenchon.
«Détends-toi, ils ne vont pas voter»
Le constat est clair : Jadot n’a pas réussi à embarquer la génération climat. Et le vote utile n’explique pas tout. Samedi dernier, ses troupes, surexcitées, dansaien