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Présidentielle 2022 : la course aux 500 signatures pour les petits partis

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Election Présidentielle 2022dossier
Condition préalable à une candidature présidentielle, la chasse aux parrainages relève de la formalité pour les partis aux nombreux élus. Mais pour les autres formations politiques, cela demande un effort considérable.
Le 15 mars 2017 à Gennevilliers, lors d'un discours de Philippe Poutou, candidat à l'élection présidentielle. (Paul Barlet/Le Pictorium)
par Mathieu Michel
publié le 7 septembre 2021 à 13h01

Récolter 500 parrainages, «le 13e travail d’Hercule», souffle Elsa Marcel. Cette militante de Révolution Permanente, une ex-branche dissidente du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui souhaite présenter le syndicaliste Anasse Kazib à la présidentielle, est comme nombre de militants de petits candidats qui s’échinent à convaincre les maires d’apporter leur signature pour qualifier leurs couleurs dans la course à l’Elysée. Car depuis 1976, les règles ont été réformées pour limiter le nombre de candidatures. Il faut trouver 500 parrainages parmi les 42 000 élus, panel très majoritairement composé des maires de 35 000 communes. Pour les partis qui ne comptent peu ou pas d’élu, cette étape s’apparente à un chemin de croix. «On ne marche qu’à l’huile de coude, les militants prennent sur leurs week-ends, leurs soirées», raconte Aurélien Gautreau du NPA.

A part François Asselineau (UPR), qui a débuté son tour de France «fin 2019», la course contre la montre s’est lancée pour la plupart en juillet, à l’ouverture des comptes de campagne. Les militants ont profité des vacances pour chasser dans les terres où ils sont moins présents le reste de l’année. En binôme ou trinôme, ces petites mains sillonnen