Primaire ou pas : à droite, c’est aux adhérents du parti Les Républicains qu’il reviendra de le dire, le 25 septembre, à l’occasion d’un congrès du parti. Mais à quelle question exactement seront-ils invités à répondre ? La direction de LR devait commencer à le dire mardi, lors d’une réunion de son comité stratégique, qui réunit les principes figures du parti.
Latent depuis des mois, le débat sature désormais l’actualité de la droite. A huit mois de la présidentielle, celle-ci n’a encore choisi ni son candidat, ni la méthode qui le désignera. Et les sondages sont de peu de secours : l’écart est faible entre les deux prétendants les mieux placés, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, par ailleurs jamais qualifiés pour le second tour dans ces enquêtes.
Meilleur moyen de trancher le débat, pour certains, la primaire est toujours inscrite dans les statuts de LR. Mais la direction du parti est très hostile à ce recours et craint qu’il favorise les coups bas entre camarades et redoute une faible mobilisation des électeurs, peu flatteuse pour la droite à quelques mois du scrutin. «Si on a un million de votants [contre 4,4 millio