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2022

Anne Hidalgo : «Organisons une primaire de la gauche»

A la peine dans les sondages la candidate du Parti socialiste a annulé un déplacement à la Rochelle pour se rendre sur le plateau du JT de Gilles Bouleau. Où elle a appelé à une primaire de la gauche.
Anne Hidalgo, sur le plateau du 20 heures de TF1, le 8 décembre. (DR)
publié le 8 décembre 2021 à 19h29
(mis à jour le 8 décembre 2021 à 21h14)

En résumé :

-A la peine dans les sondages la candidate du Parti socialiste a annulé un déplacement à la Rochelle pour se rendre sur le plateau du JT de Gilles Bouleau où elle devait se prononcer sur les suites de sa campagne: ce sera un appel à une primaire de la gauche.

-Dans l’après-midi Arnaud Montebourg a aussi fait une annonce surprise. Crédité de 2 % dans les études d’opinion après une campagne erratique, l’ancien ministre de l’économie a appelé à un rassemblement de la gauche : «Pour y contribuer, je suis prêt à offrir ma candidature à un projet commun et à un candidat commun». En clair, il pourrait participer une primaire voire s’effacer derrière un candidat unique.

-Dans les sondages la gauche divisée, est au plancher. Dans celui réalisé par l’institut Elabe par internet les 6 et 7 décembre, les principaux candidats de gauche sont tous en repli d’un point et en-dessous des 10 % : Jean-Luc Mélenchon est donné à 8 %, l’écologiste Yannick Jadot à 7, la socialiste Anne Hidalgo à 3 %. Suivent Arnaud Montebourg (2 %), Philippe Poutou (2 %, =), Fabien Roussel.

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Quelle réponse de Jadot ? Depuis des mois, les écologistes expliquent aux uns et autres qu’il y aura un candidat Vert sur la ligne de départ. Et qu’il se nomme Yannick Jadot (environ 8 % dans les sondages). Une primaire qui rassemble toute la gauche ? Les écolos ricanent. Pas question, disent-ils. Le candidat nous confiait récemment : «L’heure est à l’écologie et à la clarté, la dernière présidentielle a prouvé que les candidats ne s’additionnent pas. Nous sommes favorables à un large rassemblement derrière notre candidature.» Comprendre : tout le monde derrière le grand Jadot. Mais si une primaire prend réellement forme, les écologistes pourront-ils résister à la pression populaire ? Le candidat écolo a quelques heures pour réfléchir à sa réponse : il est invité à 8h13 ce jeudi sur Europe 1.

Les insoumis a priori pas emballés. Quelques minutes après l’appel d’Anne Hidalgo à un rassemblement de la gauche, les insoumis ont rapidement fait savoir que l’idée ne les emballe pas vraiment. «Heureusement que nous ne faisons pas de la politique par rapport aux sondages […] nous croyons au débat démocratique, nous croyons qu’il est possible de convaincre. […] Nous, [une primaire, ndlr]ça ne nous fait pas rêver, on est déjà engagé dans une campagne. Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui le pôle populaire qui émerge» a déclaré la députée LFI Danielle Obono sur BFM-TV. Pas gagné.

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En cas de défaite, Hidalgo se retirera. «Il faudra faire campagne pour celui ou celle qui gagnera» a affirmé Anne Hidalgo face à Gilles Bouleau. Comprendre, en cas de défaite, elle se retirerait pour faire campagne derrière le vainqueur du processus de désignation. La candidate assume : «Pour ne pas la faire disparaître, il faut renforcer la gauche avec cette primaire.» Elle explique que «le moment est venu» pour ce rassemblement : «Nous ne pouvons pas perdre plus de temps. Il y a l’urgence à parler de ces sujets : l’école, la crise écologique, les retraites…».

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Candidate à la primaire en tant que «femme de gauche et écologiste». Si l’appel lancé ce mercredi par Arnaud Montebourg et Anne Hidalgo venait à aboutir, la maire de Paris se lancerait dans la bataille en tant que «femme de gauche, écologiste et sociale-démocrate» a-t-elle affirmé.

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Anne Hidalgo appelle à la tenue d’une primaire. Invitée du JT de TF1, la candidate du Parti socialiste s’est prononcée pour un rassemblement de la gauche pour la présidentielle. «Cette gauche fracturée qui désespère beaucoup de nos concitoyens doit se retrouver et se rassembler pour gouverner» a-t-elle déclaré. Pour cela, la maire de Paris demande à ce que soit organisée une primaire entre les différents candidats de gauche. «Organisons une primaire de la gauche» a-t-elle lancé. Une primaire «arbitrée par les citoyens» a-t-elle insisté.

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Hidalgo jusqu’ici «pas favorable à une primaire». Primaire ? Pas primaire ? A moins d’une heure de la prise de parole d’Anne Hidalgo au JT de TF1, tous les scénarios semblent possibles. Pourtant jusqu’à présent, la candidate du Parti socialiste s’était toujours montrée opposée à l’idée de participer à ce mode de désignation. «Je ne suis pas favorable à ce type de primaire, affirmait-elle le 19 novembre sur Public Sénat. Je porte des propositions sociales-démocrates, je suis profondément sociale-démocrate. […] Je ne me reconnais pas dans l’offre portée par Jean-Luc Mélenchon, je ne me reconnais pas complètement non plus dans l’offre portée par les verts qui ne considèrent pas de façon suffisante la question sociale […]. Nous ne portons pas les mêmes propositions. Il faut laisser le débat se dérouler et se développer, les Français auront bien sûr à se prononcer et ils choisiront».

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Quelle réponse d’Hidalgo ? A la peine dans les sondages, la candidate socialiste à la présidentielle doit s’exprimer ce mercredi soir, au JT de TF1. «Elle viendra annoncer quelles suites elle entend donner à sa campagne», a indiqué la chaîne. Plus tôt dans la journée, la maire de Paris avait annulé un déplacement à La Rochelle (Charente-Maritime), officiellement pour raisons sanitaires. Depuis les hypothèses circulent. Va-t-elle se retirer ? Appeler à l’union, avec Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon ? Ou réclamer une primaire ? Pour l’heure, son entourage reste silencieux. De son côté, l’édile socialiste assurait encore ce mercredi matin, sur France 2, être «vraiment au rendez-vous» de la présidentielle. «Parce qu’il faut combattre, combattre à la fois cette extrême droite avec les valeurs et apporter les solutions qui sont d’abord celles de justice sociale, sur l’école, sur l’héritage, les services publics…», ajoutait la candidate.

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Montebourg lance l’appel au rassemblement. Les nombreux internautes qui, suite à l’énigmatique tweet posté mercredi après-midi par Arnaud Montebourg, s’attendaient à une annonce de retrait se sont trompés. Même s’il est à la peine dans les sondages (entre 1 et 2 %), le candidat de la «Remontada» reste pour l’heure dans la course à la présidentielle et appelle au rassemblement des candidats de gauche. Dans un long courrier, l’ancien ministre de François Hollande explique que, face au risque de l’extrême-droite, «ce rassemblement [de la gauche] est devenu urgent». «Pour y contribuer, je suis prêt à offrir ma candidature à un projet commun et à un candidat commun» poursuit-il appelant ses «concurrents et camarades à en faire de même». De quoi ouvrir la porte à une primaire ou un processus de désignation commun.

Début du live : le 08/12/2021 à 19:29